Quatre personnes vont passer en appel de procès le 3 octobre à Paris, suite à ce qui s’est passé l’été 2015 dans un centre d’hébergement géré par Emmaüs, rue Pernety (XIVe), où des migrants, lassés du mépris de l’association qui profite de leurs situations, avaient décidé de bloquer l’entrée du hall avec quelques personnes solidaires. En bonne association caritative, Emmaüs a de suite appelé les flics, criant à la séquestration, et un migrant et trois personnes solidaires se sont retrouvés en garde-à-vue puis libérés sous contrôle judiciaire, et ont écopé en octobre 2015 de 4 mois de prison avec sursis et des amendes.
De fait, Emmaüs est l’entreprise qui règle pour la mairie de Paris la question des migrants, en s’appropriant les lieux que ces derniers investissent, en tentant ainsi d’endiguer toute lutte, les dispersant et les triant, voire parfois collaborant à leur enfermement en centre de rétention.
Mais Emmaüs est aussi connu pour ses autres «activités de charité». Elle gère un grand parc HLM en île de France, et là aussi elle se fait remarquer pour sa propension à enfoncer les pauvres encore plus dans la misère au nom du profit. Expulsions de locataires, augmentations de loyers … les méthodes habituelles des spéculateurs. Ceci dit, on connaît l’association surtout pour ses «Communautés» où elle exploite des personnes à la rue, les «compagnons», leur proposant l’hébergement et le repas comme tout salaire. Des règles très strictes sont établies, et les «compagnons» peuvent se faire jeter à la rue en plein hiver s’il s’avère qu’ils ne les respectent pas. Rajoutons que les boutiques Emmaüs, qui dépendent du travail des «compagnons», font tout simplement du profit en revendant à des pauvres des objets donnés et récupérés.
Pour toutes ces raisons Emmaüs mérite de rejoindre le club des charognards de la misère, comme la Croix Rouge, France Terre d’Asile, l’Armée du Salut, et toutes les autres associations humanitaires qui prospèrent sur le dos des pauvres.